Un dépôt d’or pur (Simone Weil)

“Tu crois que j’ai quelque chose a donner. C’est mal formulé. Mais j’ai moi aussi une espèce de certitude intérieure croissante qu’il se trouve en moi un dépôt d’or pur qui est à transmettre. Seulement l’expérience et l’observation de mes contemporains me persuade de plus en plus qu’il n’y a personne pour le recevoir.”

Ayn Rand : La grève (Atlas shrugged)

Le discours d’Ayn Rand est un hymne débridé à l’argent, au dollar et à la recherche égoïste du profit ; sa philosophie est scandaleusement industrialiste, productiviste et totalement déconnectée de nos préoccupations écologiques et planétaires ; elle est l’auteure favorite de Donald Trump, l’héroïne des Libertariens, et probablement l’égérie des
Qanons ; il n’empêche : La grève est un monument qui permet de jeter un regard neuf et acéré  sur nos travers les plus intimes

La servitude volontaire (ou l’optimisme de La Boétie)

Il existe des tyrans, il existe des chaînes, il existe de la cruauté. Mais le plus souvent, ce que nous désignons ainsi n’est que l’émanation de nous-même, une chose que nous nourrissons en nous et que nous désignons comme autre par abus de langage

Monsieur Madeleine et la conscience

La conscience est ce qui transcende toutes les règles, toutes les apparences, toutes les excuses, tous les faux-semblants et les faux-fuyants derrière lesquels nous nous réfugions ordinairement pour nous épargner le fardeau de la liberté ; la conscience, c’est l’exercice de la liberté.

L’épaisseur du monde : la pensée écologique, de Timothy Morton

L’épaisseur du monde, c’est la conscience d’une interaction difficile : tout est imbriqué dans ce jeu de billard à mille bandes où volent des effets-papillons et où les choix ne sont simples que pour ceux qui ne voient que la surface des choses.