“Ruiner le Tao et la vertu pour leur substituer la bonté et la justice, voilà le crime du saint.”

Le chapitre 9 de l’Oeuvre complète, de Tchouang-Tseu (ou Zhuangzi), qui est lu ici, dit la nostalgie d’un monde d’avant la chute, d’avant cet instant de l’histoire où l’homme décida, par orgueil, ennui ou crainte, de dominer les autres êtres, d’asservir la nature à ses propres fins, d’abandonner une sorte d’innocence première pour devenir autre : plus fort, plus riche, …