“Ce que le courage du pêcheur doit au rocher battu par la mer”

Le plus grand plaisir que procurent les champs et les bois est la secrète relation qu’ils suggèrent entre l’homme et les végétaux.

L’épaisseur du monde : la pensée écologique, de Timothy Morton

L’épaisseur du monde, c’est la conscience d’une interaction difficile : tout est imbriqué dans ce jeu de billard à mille bandes où volent des effets-papillons et où les choix ne sont simples que pour ceux qui ne voient que la surface des choses.

Les lis des champs



Dans les évangiles de Matthieu et de Luc, est relatée cette déclaration dans laquelle Jésus, prenant l’exemple des lis dans les champs, qui ne peinent ni ne filent, et des oiseaux du ciel, qui ne sèment ni ne moissonnent, appelle les hommes à ne pas se préoccuper du lendemain. “A chaque jour suffit sa peine.”, conclut-il cette exhortation.

 

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Le désir et la nécessité

Ce monde est fondé sur la nécessité ; nous sommes quant à nous des êtres de désir. La sobriété consiste à concilier les deux, non à nier l’un au profit de l’autre. Là est notre chemin.

“Ruiner le Tao et la vertu pour leur substituer la bonté et la justice, voilà le crime du saint.”

Le chapitre 9 de l’Oeuvre complète, de Tchouang-Tseu (ou Zhuangzi), qui est lu ici, dit la nostalgie d’un monde d’avant … More “Ruiner le Tao et la vertu pour leur substituer la bonté et la justice, voilà le crime du saint.”