Le discours d’Ayn Rand est un hymne débridé à l’argent, au dollar et à la recherche égoïste du profit ; sa philosophie est scandaleusement industrialiste, productiviste et totalement déconnectée de nos préoccupations écologiques et planétaires ; elle est l’auteure favorite de Donald Trump, l’héroïne des Libertariens, et probablement l’égérie des
Qanons ; il n’empêche : La grève est un monument qui permet de jeter un regard neuf et acéré sur nos travers les plus intimes
Catégorie : Philo
Il existe des tyrans, il existe des chaînes, il existe de la cruauté. Mais le plus souvent, ce que nous désignons ainsi n’est que l’émanation de nous-même, une chose que nous nourrissons en nous et que nous désignons comme autre par abus de langage
Le plus grand plaisir que procurent les champs et les bois est la secrète relation qu’ils suggèrent entre l’homme et les végétaux.
La conscience est ce qui transcende toutes les règles, toutes les apparences, toutes les excuses, tous les faux-semblants et les faux-fuyants derrière lesquels nous nous réfugions ordinairement pour nous épargner le fardeau de la liberté ; la conscience, c’est l’exercice de la liberté.
Peut-être faut-il se laisser pénétrer par les choses : renoncer à cette envie galopante que nous avons de théoriser, de tenter des explications, d’étouffer les choses sous les mots pour simplement ouvrir les yeux, tendre l’oreille, prêter attention.
L’épaisseur du monde, c’est la conscience d’une interaction difficile : tout est imbriqué dans ce jeu de billard à mille bandes où volent des effets-papillons et où les choix ne sont simples que pour ceux qui ne voient que la surface des choses.
Tout est à faire et tout est à reprendre ; tout est entre nos mains. Mais rien ne se fera si la société elle-même ne se réforme pas, ne réécrit pas son contrat social, si l’humanité ne se réconcilie pas avec elle-même, devenant enfin elle-même au bout de sa course.
Ce monde est fondé sur la nécessité ; nous sommes quant à nous des êtres de désir. La sobriété consiste à concilier les deux, non à nier l’un au profit de l’autre. Là est notre chemin.
Nous et tous les êtres de l’univers, sommes unis par des liens invisibles, et formons une sorte de famille universelle, une communion sublime qui nous pousse à un respect sacré, tendre et humble.