Dame Eboshi est l’humanité en guerre contre les dieux et la nature, une humanité qui recherche la victoire mais non pas le pouvoir.
écologie
Le mépris, le déni et le monde qui se délite
Le mépris, d’Alberto Moravia, raconte la progressive découverte, par un homme, de ce qu’il sait déjà, de ce qu’il sait depuis le début. C’est le récit d’un déni qui s’achève, pareil à celui que nous ressentons face au monde qui s’abîme, le voyant se déliter sans cependant y croire vraiment, écartelés que nous sommes entre l’aveuglement, le refus de la culpabilité, une précoce nostalgie et une trop tardive espérance.
L’aplatissement du monde
Celui qui n’a pour seul outil qu’un marteau ne peut qu’inlassablement taper ; et les sociétés qui n’ont comme moyen d’évaluation des êtres et des choses que l’argent ne peuvent que les exploiter, les piller si elles le peuvent.
L’épaisseur du monde : la pensée écologique, de Timothy Morton
L’épaisseur du monde, c’est la conscience d’une interaction difficile : tout est imbriqué dans ce jeu de billard à mille bandes où volent des effets-papillons et où les choix ne sont simples que pour ceux qui ne voient que la surface des choses.
Les racines du ciel
Il croit à la nature, y compris la nature humaine, que vous tous ne faites que calomnier, il croit que l’on peut encore agir, sauver quelque chose, que tout n’est pas irrémédiablement voué à la destruction.
Le désir et la nécessité
Ce monde est fondé sur la nécessité ; nous sommes quant à nous des êtres de désir. La sobriété consiste à concilier les deux, non à nier l’un au profit de l’autre. Là est notre chemin.
Maison commune
Nous et tous les êtres de l’univers, sommes unis par des liens invisibles, et formons une sorte de famille universelle, une communion sublime qui nous pousse à un respect sacré, tendre et humble.